Frankfurter Tageszeitung - Mondial des clubs: Palmeiras force le verrou Botafogo et passe en quart

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Mondial des clubs: Palmeiras force le verrou Botafogo et passe en quart
Mondial des clubs: Palmeiras force le verrou Botafogo et passe en quart / Photo: FRANCK FIFE - AFP

Mondial des clubs: Palmeiras force le verrou Botafogo et passe en quart

Palmeiras, plus entreprenant que Botafogo (1-0 a.p.), s'est qualifié pour les quarts de finale de la Coupe du monde des clubs, samedi au Lincoln Financial Field de Philadelphie, loin d'être rempli pour cette affiche plus fado que samba entre Brésiliens.

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La délivrance pour l'équipe de Sao Paulo est venue à la 100e minute, par l'intermédiaire de l'attaquant Paulinho, auteur d'un exploit personnel.

Son prochain adversaire au prochain tour sera un club européen, Chelsea, qui a aussi eu besoin d'une prolongation pour écarter Benfica (4-1).

Ces deux clubs emblématiques du championnat brésilien en ont vu passer des anciennes gloires, pour certaines entrées dans la légende de la Seleçao, les Garrincha, Jairzinho, Didi, Mario Zagalo, Leonidas, sous le maillot rayé noir et blanc de Botafogo; les Vava, Roberto Carlos, Rivaldo, Juninho, Ademir sous celui vert foncé de Palmeiras.

Leur évocation laissait poindre l'espoir d'assister à un peu de jogo bonito, mais sur la pelouse brûlante du Lincoln Field Stadium on n'y a pas vraiment eu droit.

Jusqu'au but de Paulinho, seule la pépite Estevao avait allumé quelques étincelles pour Palmeiras, sans faire toutefois naître le feu.

Car Botafogo s'est distingué, comme il l'avait fait avec plus de succès face au Paris SG (1-0), par sa solidité défensive digne d'un "catenaccio" italien des années 1990, et Palmeiras a longtemps peiné à se montrer dangereux malgré ses intentions offensives louables.

- Mérité pour Palmeiras -

Il a fallu attendre le temps additionnel de la première période pour voir le milieu colombien Richard Rios allumer la première grosse mèche d'un tir puissant à l'entrée de la surface mais John a effleuré le ballon, envoyé en corner (45+5).

En seconde période, le jeune Estevao, 18 ans, a encore sollicité le gardien (47e), avant même de marquer en deux temps (50e) mais il était en position de hors-jeu au départ.

Palmeiras a encore poussé, sans que Mauricio de la tête ne trompe la vigilance de John (73e), encore à la parade dans la prolongation pour détourner un missile de Richard Rios (96e), mais finalement impuissant sur le tir placé de Paulinho, qui s'était infiltré d'un crochet subtil entre deux défenseurs dans la surface (100e).

Sous les yeux de son propriétaire américain John Textor, bien loin de Lyon où il est devenu persona non grata depuis l'annonce de la relégation en Ligue 2 de l'OL, décidée par le gendarme financier du football professionnel français (DNCG) et qui suscite la colère des supporteurs, Botafogo s'est alors enfin jeté à l'attaque dans la prolongation.

Et il s'en est fallu de pas grand-chose pour que l'égalisation se produise, quand Vitinho, oublié au second poteau, a repris un coup franc. Les filets ont tremblé, mais du mauvais côté, et tout Palmeiras avec (115e). Il y a eu aussi cet ultime cafouillage dans la surface après un corner, mais Weverton a pu attraper le ballon (120+5).

Palmeiras a tenu bon sa qualification. "Nous l'avons méritée, parce que nous avons travaillé dur. Je tiens à féliciter les joueurs pour tous leurs efforts", a réagi leur entraîneur Abel Ferreira.

Y.Krause--FFMTZ